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Patrick F. ne compte pas en rester là. Licencié en décembre par un centre d'appel pour « faute grave » à la suite de tweets « dénigrants » sur SFR, le Toulousain refuse de retirer ses tweets et compte même porter l'affaire en justice.
« Je suis obligé de dire Sfr service resiliation Gold à Toulouse, Patrick bonjour.
Putain c'est trop long #SFR de merde... », lance Patrick sur le réseau social le 12 novembre dernier. Seulement voilà. Patrick travaille pour Téléperformance, un gestionnaire de centres d'appels basé à Blagnac, qui s'occupe notamment de plusieurs antennes de SFR.
Un mois plus tard, le 17 décembre, le jeune homme de 21 ans est licencié pour faute grave. Téléperformance évoque alors des «propos dénigrants réitérés envers le client de l'entreprise, tenus sur Twitter, qui est un espace accessible à tous. Il s'agit donc de communications publiques qui ont un lien avec votre activité professionnelle et qui causent un trouble à l'entreprise, portant directement atteinte à l'image de l'entreprise.», rapporte le site de «La Dépêche du Midi».
Il va porter plainte contre son employeur
Mais le jeune homme, qui assume entièrement ses propos, refuse de retirer ses tweets. «Je n'ai jamais cherché à nier. Je ne comprends pas. Je ne vois pas comment je peux porter atteinte à l'image de mon entreprise, car je ne la cite même pas. Si encore j'avais été une méga-star suivie par 400 000 personnes sur Twitter… mais je n'ai que 30 followers…», s'insurge-t-il devant les journalistes de «La Dépêche du Midi».
Patrick F. va donc porter l'affaire devant le conseil de prud'hommes. Pour l'avocat Maître Eolas, très actif sur Twitter, la société de télécommunications a ainsi fait un exemple :«On vous virera, quoi que ça nous coûte», ironise-t-il.
<< Retourner à la page précédenteL'équipe, le 02/02/2013 9:45
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